Écrivain et peintre reconnue en Communauté Française de Belgique et au-delà, auteur de plus de trente ouvrages de poésie, contes & nouvelles, romans, théâtre, Monique Thomassettie a été l'invitée des Journées Belges de Sarajevo en 2001 ainsi que des prestigieux Sarajevski Dani Poezije (Journées Poétiques de Sarajevo) en 2004. Elle a développé de précieuses amitiés avec des écrivains de Bosnie et de Croatie, qui apprécient sa poésie de nature méditative et spirituelle, intégrée dans l'espace humain et la nature. |
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En première et quatrième de couverture : "La Plagne", 1983, dessins de l'auteur |
L'aïeule montagne et l'enfance de la vallée poème accompagné de 21 dessins, 2010. 78 pages ISBN: 978-2-930333-31-1 13,00 EUR |
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6,99 EUR |
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Extrait L'éveil
pour guide,
une ère gravit tant bien que mal la vision de demain |
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Ce
qu'ils en ont dit Avec
un
titre comme L'aïeule montagne et l'enfance de la vallée, je ne
puis
me résigner à considérer ce "poème accompagné de dessins" de
Monique
Thomassettie autrement que comme un recueil de contes. En vers
bien
entendu, et le plus souvent sans histoire à raconter, mais pour
moi
contes tout de même, sauf quelques réflexions sur l'écriture et
la
poésie. Et encore, je reconnais là cette auteure qui se livre
constamment dans tous ses textes, révélant souvent ce que
d'autres
cachent pudiquement. En fait c'est une mystique à sa façon, ce
que
révèlent une fois encore les dessins qui accompagnent ce "poème"
et
tout spécialement les dessins des pages 26 et 27: "L'abîme qui
n'en
finit pas de tomber" et, en regard, "Le sommet qui n'en finit
pas de
briller!". On pourrait croire que le dit abîme serait désespéré,
mais
non, il creuse simplement, tandis que le sommet, pour moi,
représente
la véritable personnalité (je répète: solaire) d'une auteure
abondante
dont les confidences publiées sont des autoanalyses sans
concession.
Paul Van Melle, Inédit nouveau Retour aux sources La bibliographie impressionnante de Monique Thomassettie est à l'image de son parcours, dense et riche, curieux de tout également. En témoignent les talents de l'auteur pour l'écriture, la poésie, la peinture et le dessin, entre autres. Chaque livre est un voyage, une invitation à parcourir un monde sans cesse à relire et dont il convient de s'imprégner, sans jamais hésiter à se plonger dans une seconde lecture pour savourer l'essence de chaque mot Une fois de plus dans ce recueil, Monique Thomassettie se met à nu de manière onirique et pudique, s'interrogeant sur elle-même et sur nos origines. Le tout subtilement accompagné de vingt-et-un dessins de sa plume. La montagne-terre est au coeur du récit. Montagne-matrice originelle auprès de laquelle nous retournons volontiers aux sources, prenant conscience du poids des racines dans lesquelles on puise la connaissance. "Une planète qui bascule / entraînée par le poids/ de ses eaux" (page 1) Arbre de vie, mère de nos âmes, cette montagne symbolique se veut également un lieu d'habitat, un repaire pour le corps et l'âme. Un asile aux portes ouvertes par lesquelles chacun va et vient à sa guise, se recentrant vers la nature et une montagne nourricière, riche en enseignements du passé et le regard tourné vers l'avenir. Car cette montagne qui nous accueille est aussi cela, mouvement de vie, d'éclosion et de croissance, lieu de réflexion et réceptacle du futur. A nous de nous y mouvoir, corps en perpétuel mouvement, féminité qui retrouve là le fruit de la naissance et la force de la descendance. La montagne se voudra dès lors charnelle, forte et proche. "Aux âpretés abruptes / s'accrochent quelques voiles / séduits. Des bribes en flottent / aux vents variés et ouverts" (page 21) Le rapport au temps n'est pas pour autant inexistant et si cette montagne semble immuable, elle n'est pas sans nous rappeler que le compteur tourne mais qu'il en restera quelque chose, quelque part. "Car l'autre versant des monts / enfin rêve / transmue en légende / un survital exil" (page 35) La sérénité gagnera chacun d'entre nous dès qu'il atteindra ce sommet à partir duquel il peut contempler le monde, conscient de sa force et de sa fragilité, de son éternité à travers l'éphémère. "Les voyageurs voient-ils / les montagnes romanes / s'effiler et s'ajourer / en une progression dont je ne sais / si elle est de temps ou d'espace" (page 47) J'ai apprécié la maturité et la sagesse qui se dégagent des lignes de ce volume, comme si Monique Thomassettie, sans pour autant cesser de s'interroger, avait posé son baluchon à rêves, le temps d'une pause, sur une crête offrant un vaste tour d'horizon à son esprit gourmand de vie. Sahkti, critiqueslibres.com … Monique Thomassettie sans cesse remet ses visions sur le métier, donnant à la poésie le pas sur sa propre peinture. Et remercions Monique Thomassettie d’avoir fait cadeau à ses lecteurs de ses sobres dessins au crayon qui disent les arbres, les montagnes, une nature dévisagée par une artiste dont nous connaissons l’importante œuvre picturale. Œuvre à laquelle elle préfère aujourd’hui toutes les formes d’écriture en quête de l’inconcevable qui habite nos vies. En livrant ici ses pages à sa pérenne songerie, le poète s’insère au cœur de la montagne, du temps, de la lumière, et des âmes elles-mêmes dans leur quête sans fin. Luc Norin, La Libre Belgique |
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