Écrivain et artiste plasticien belge, Monique Thomassettie est l'auteur de plus de cinquante ouvrages (poésie, contes et nouvelles, roman, théâtre), dans lesquels elle « vivifie mythes et symboles en les variant, en les mouvementant ». Certaines de ses œuvres ont été traduites en bosniaque, croate et anglais. « Her poetry is unusual in several ways : in its imaginary, its pictorial qualities, as wel as in its deep sense od the sacred. Humorous touches are present as wel… » (Renée Linkhorn and Judy Cochran, Belgian Woman Poets, An Anthology, Peter Lang, New York, 2000. « … un univers personnel empreint d'une magnifique poésie de l'être intime… Un talent rare d'une grande richesse intérieure qui s'offre à l'Autre au gré de publications singulières, donneuses de clés pour mieux saisir le monde tout d'originalité de l'auteur… » Nathalie Lescop-Boeswildwald, « Les Amis de Thalie. |
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Tableau de couverture : © Monique Thomassettie, "Profil musical" |
Encres sympathiques Poésie Réédition d'un recueil publié en 1992 et épuisé. Enrichi de reproductions d'œuvres plastiques. 60 pages 7 reproductions d'œuvres plastiques de l'auteur, dont 6 en couleurs ISBN: 978-2-8070-0053-7 2016 – 14,00 EUR |
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8,99 EUR |
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Extrait J'écris
avec une encre blanche
Lettres-dentelle Voile Sur noces bleues Nous ferons le tour du monde Suivant la voie lactée Sèmerons étoiles givrées Perce-neige Fleurs d'oranger Sur les calligraphies d'écume L'ancre nous jetterons Éveillant dans les remous L'océane Étoile |
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Ce qu'ils en ont dit *
Lecture d'un
extrait par Guy Stuckens dans son émission Cocktail Nouvelle
Vague, sur Radio Air-Libre
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Comme l’indique partiellement la couverture, ce court volume fut publié une première fois en 1992 sous le titre Encres sympathiques, mais sans les illustrations qui émaillent le présent volume, des peintures exposées par la poète à Bruxelles, à Anvers, à Spa, ou à Paris avant d’être mises en ligne. Le tableau de la couverture, dont les couleurs et les lignes rappellent celles de Sonia Delaunay, est également exemplaire des couleurs, l'or, les ors, azur, pervenche, et de l’atmosphère joyeuse, des thèmes, musique, peinture et danse qui parcourent les poèmes : Vivaldi, Beethoven, Chopin, « au son des sitars », « Vincent », mais aussi les oiseaux chantant dans les arbres, des anges, le Bouddha… Monique Thomassettie semble proclamer la réconciliation du corps, de l’inconscient et de l’esprit, ou mieux de l’âme, lorsqu’elle écrit : « Cette lame de fond/ sombre/ plutonienne/ dont la riche lourdeur inquiète/ celle-là oui t’élève/ quand vague dressée/ elle aspire à l’azur » Michèle Duclos, Temporel *
Il y a un côté féerique dans certains poèmes de ce livre, réédité avec des reproductions de quelques oeuvres graphiques de l’auteur qui à l’époque quittait peu à peu la peinture pour se consacrer à l’écriture. Une grande fraîcheur, prémices des oeuvres futures court dans ce second recueil publié en 1992 au Non-dit. Déjà Thomassettie aborde les mystères qu’elle ne cessera d’interroger dans son parcours: l’ange est un intercesseur souvent évoqué, comme la musique ou la nature. Les poèmes courts me semblent les plus réussis. Aucune longueur, fulgurance et beauté s’y rencontrent avec bonheur: « Arbre bonjour! / Je te dessinai hier / Méditatif /Toit de Bouddha « . Une relecture utile pour ceux qui veulent aller plus avant dans l’oeuvre du poète. Guy Beyns, AREAW *
Il ressort de ces poèmes de jeunesse un mélange de mysticisme et de sensualité assez troublant. (Son ange n'a rien de désincarné.) M. T. cisèle de petits joyaux pour décrire la nature vivante et diverse, elle le fait voluptueusement ; ce sont des instants fugitifs, des sensations qui traduisent des préoccupations plus existentielles. La nature lui parle par le parfum des fleurs, le froissement des feuilles et le chant des oiseaux. Sa poésie peut devenir grave, en recherche de l'indicible ou aspirant à de plus terrestres certitudes. Des dessins, des reproductions d'huiles ou d'aquarelles accompagnent ou prolongent ces poèmes dans une expression plastique à la fois évanescente et charnelle. Maurice Cury, La Revue du Sens |
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