Bouton
Retour au catalogue


Né à Vieux-Virton, en Lorraine belge, en mai 1939.
Claude Raucy
a été enseignant.
 Il est l’auteur de plus de cent ouvrages, livres pour adolescents, nouvelles, romans, poèmes, pièces de théâtre

Les orages possibles est son troisième livre aux éditions M.E.O., en plus d’un roman à quatre mains avec Aurélien Dony.

Claude Raucy
Portrait de l'auteur: © Gabriel Loriers

Les orages possibles
Photo de couverture: © Fabienne Monville


LES ORAGES POSSIBLES

Roman, 2021

148 pages
ISBN 978-2-8070-0292-0 (livre) – 978-2-8070-0293-7 (PDF) – 978-2-8070-0294-4 (EPUB))
15,00 EUR

Veuve très jeune, Charlotte entre dans les ordres. Elle travaille dans un orphelinat. Une petite vie apparemment tranquille, malgré les heurts fréquents avec la Supérieure. Malgré aussi la guerre et les difficultés de nourrir des enfants auxquels elle s’attache plus qu’il ne le faudrait.
Jusqu’au jour où un aviateur de la RAF vient se réfugier dans le grenier des sœurs…





e-book
9,99 EUR



EXTRAIT

Charlotte achevait de se déshabiller quand elle entendit des cris dans le couloir. On courait. Des portes claquaient.
La sienne s’ouvrit violemment. Quelqu’un entra. C’était l’aviateur aux yeux bleus. Il était essoufflé et disait des mots incompréhensibles. Gênée d’être surprise à moitié déshabillée, Charlotte jeta son grand peignoir sur ses épaules. C’est alors qu’elle comprit qu’on criait en allemand.





CE QU'ILS EN ONT DIT


*

Claude Raucy n’est plus vraiment à présenter. Poète et écrivain de chez nous, il a longuement exercé dans l’enseignement avant de se consacrer à plein temps à l’écriture. Chaque nouveau livre fait office de surprise. Cette fois, il nous entraîne dans la vie de Charlotte, veuve fort jeune qui choisit d’endosser la cornette des religieuses. Pour ce faire, elle entre dans les ordres et se met au service d’un orphelinat. Malgré des heurts réguliers avec la sœur supérieure, son existence suit le cours d’un fleuve tranquille, sans bonheurs particuliers mais sans malheurs non plus. Quant à la guerre qui gronde partout, elle feint ne pas s’en soucier. Néanmoins, son quotidien bascule le jour où un aviateur britannique déboule dans sa chambre, sollicitant qu’on le cache. Avec les Allemands à ses trousses, il sait que ses heures de liberté sont comptées. Peut-être sa vie ? Peignoir sur les épaules, Charlotte comprend que le temps de la tergiversation est révolu et qu’elle doit agir, avec les faveurs de Dieu ou sans. Divisé en trois parties, ce roman nous parle d’une époque révolue, de sentiments forts et de courage. Aussi de douleur et de résilience !
Amélie Collard, Bruxelles-Culture


*

Voilà un roman comme on les aime : plein d’aventures, plein de tendresse, merveilleusement écrit, classique en diable, et donc prêt à durer.
L’histoire se passe durant la seconde guerre mondiale, dans un couvent, où Charlotte est devenue, après son veuvage, sœur Marthe de la Croix. C’est un orphelinat, dirigé par une mère supérieure, sévère, peu conciliante.
Dans le civil, Charlotte avait un frère et une sœur, qui vit en Gaume.
L’arrivée au couvent d’un aviateur anglais qui y trouve refuge va apporter « des orages possibles ».
Le titre évoque bien sûr une règle éthique, de résistance au trouble, aussi bien qu’un morceau musical qu’un des personnages interprète à la fin du roman.
Gino, petit enfant choyé par sœur Marthe, va la retrouver bien plus tard.
L’épilogue – année 68 qui voit des bouleversements – est comme un hymne à la famille que peu ont pu connaître réellement.
Dans ce beau roman, où la petite histoire rencontre la grande, Raucy tisse nombre de thèmes essentiels : l’amour, l’amitié, l’accueil, la volonté farouche de faire de sa vie quelque chose de droit, de bien.
L’écriture, légère et fluide, le tact constant pour décrire au plus juste les personnages, la narration en quarante-deux chapitres bien huilés : bref, le roman captive et dégage un charme certain, celui des belles histoires contrariées qui, parfois, se terminent assez bien.
Pour l’avoir apprécié dans d’autres œuvres, je trouve que cet opus de Raucy vaut le détour, tant les atouts sont attachants. L’histoire et ses aléas y trouvent une place, et le lecteur, plongé dans cette période, en apprendra beaucoup.
Un beau roman.
Philippe Leuckx pour Nos Lettres et Bleu d’Encre.


*

Remarquez la jolie photo de couverture de Fabienne Monville.
L'histoire se passe en grande partie dans un couvent ou plutôt un orphelinat pendant la Deuxième Guerre mondiale.
Charlotte prend le voile sans grande conviction. Elle est jeune, jolie et veuve de fraiche date.
À une certaine époque, beaucoup de jeunes filles entraient au couvent après une déception amoureuse ou un veuvage. Charlotte se retrouve donc enfermée entre quatre murs, obligée d'obéir à la mère supérieure, une femme plutôt revêche, que le lecteur ne pourra nullement apprécier, même si l'auteur dit que ce n'est pas une mauvaise femme.
Un jour, un aviateur anglais vient se réfugier dans le couvent où Charlotte, devenue soeur Marthe, s'occupe des orphelins et plus particulièrement d'un petit garçon difficile nommé Gino.
En partant, le bel aviateur laissera un cadeau dans le ventre de la jeune femme...
Qu'adviendra-t-il de l'enfant? Sera-t-il élevé au couvent? Charlotte renoncera-t-elle au voile pour élever son fils?
Les réponses sont évidemment dans ce roman court, facile à lire, sans prise de tête que nous offre Claude Raucy en ce mois de septembre.
Par philippedester dans blog livresd'auteurs belges



*

Le roman d’un destin
Certains livres nous donnent le bonheur de renouer avec le plaisir simple de la lecture d’une histoire. Le dernier roman en date de Claude Raucy appartient à cette catégorie, donnée par ces écrivains qui nous immergent littéralement dans la fiction. Coleridge évoquait cette nécessaire démarche sollicitée chez le lecteur de fiction : « la suspension volontaire de l’incrédulité ». Avec le roman Les orages possibles, le lecteur renoue, au fil des 146 pages du récit, avec cette sensation.
Nous sommes redevables aux éditions M.E.O., fondées, animées et dirigées par un romancier, Gérard Adam, de proposer au public un catalogue de littérature belge francophone sans lequel nombre d’écrivains ne trouveraient pas accès aux rayonnages des librairies. Après la cessation d’activités des éditions Luce Wilquin, il convient de saluer chaque fois que l’occasion se présente, le travail des éditeurs qui continuent de publier malgré les difficultés de trouver un « marché ». Ainsi, de l’abondante bibliographie de Claude Raucy, figurant sur trois pages en fin de volume, M.E.O. a publié déjà trois livres de l’auteur lorrain.
Les orages possibles met en scène un personnage féminin, Charlotte, une jeune femme entrée dans les ordres au lendemain d’un veuvage précoce. Elle se soumet difficilement aux règles et à l’autorité de la Mère supérieure dans le couvent où elle effectue son noviciat. Nous sommes au début de la Deuxième guerre mondiale. La Belgique est occupée, les privations accablent la population. Le couvent en souffre d’autant plus qu’y ont trouvé refuge des orphelins. Il faut les héberger et nourrir. Dans ces circonstances, Charlotte, appelée dorénavant Sœur Marthe, est chargée de se rendre à Signeulx en Gaume, chez sa sœur. Sa mission : récolter des fonds et des vivres pour contribuer aux dépenses du couvent.
Voilà pour le début de l’intrigue et sa mise en place. Au fil du récit apparaitront les personnages qui permettent au romancier de tracer les portraits précis et incisifs de quelques figures entourant Charlotte depuis son enfance (ses parents, son frère et sa sœur), son noviciat (les sœurs du couvent). Tony, un aviateur anglais, se réfugie dans le couvent. Raucy saisit quelques instantanés de cette période, les uns lugubres (les dénonciations, les rapines dans les maisons dont les occupants ont été contraints à l’exode), les autres héroïques (les actes de bravoure des résistants).
Nous ne dévoilerons pas ici les prolongements du récit qui se développe en quatre parties, et autant d’époques : « La mission », « La maudite », « Le printemps de Prague » et « Les Mirabelles ». À Prague en 1968, nous retrouverons, adulte, un des orphelins auquel Soeur Marthe s’était particulièrement attachée, Gino. Il se liera d’amitié avec  Grégoire, enfant naturel de l’ aviateur anglais qui trouva refuge dans l’orphelinat liégeois au début de la guerre. Les protagonistes principaux se retrouveront à Liège où sera joué Les orages possibles, un concerto composé par le père de Grégoire. En dire davantage serait dévoiler ici un des nœuds de l’histoire qui trouvera son dénouement à la dernière page du livre.
Sans doute l’écriture de nouvelles, de romans jeunesse et de poésie a-t-elle donné au fil des années cette lumière cristalline qui rend le style de Claude Raucy limpide et fluide et fait de la lecture de ce dernier roman en date, une belle invitation à re-découvrir les nouvelles et romans dont il est l’auteur sensible et généreux.

Jean Jauniaux, Le Carnet et les Instants.

*

C’est une jolie histoire marquée de chagrin et de courage que nous conte Claude Raucy. Celle de Charlotte, une jeune Ardennaise qui a été fleuriste et a ainsi rencontré l’amour de Jérôme. Veuve bien trop tôt, la jeune femme est « orientée » vers les ordres et devient religieuse dans un orphelinat de Liège. La mère supérieure est hautaine et la jeune sœur obéit aux ordres avec le plus d’humilité possible. Sauf quand il s’agit de protéger Gino, un des petits orphelins auquel elle ne peut résister. Charlotte est envoyée « en mission » dans son village familial pour collecter des fonds et de la nourriture pour les enfants recueillis. C’est là qu’elle prend conscience du fossé entre résistants et sympathisants des Allemands. De retour au couvent, un aviateur anglais venu s’y réfugier va semer le désordre dans la vie de la religieuse.
Comme je le disais, c’est une belle histoire, mais qui reste trop en surface. Il y a de beaux personnages qui auraient pu être creusés davantage, comme celui de Charlotte, qui m’a paru très douce mais un poil trop naïve, ou celui de son frère Marcel, et même celui de la supérieure (que je soupçonne, malgré ses airs de matamore, d’avoir aidé à cacher des enfants pendant la guerre – mais rien ne le dit dans le roman, je m’égare peut-être). La rencontre à Prague entre Gino et Grégoire, à la fin de ce court roman, apporte un bel éclairage sur l’histoire de Charlotte mais elle m’a laissée un peu sur ma faim aussi… Je retiendrai pourtant la leçon de vie optimiste qui ressort du récit (ne pas se laisser paralyser par les orages possibles mais croire en la vie, malgré tout) et la douceur de Charlotte qui brave la foudre.

Anne duhem, blog.


*

Un roman de 145 pages, tout en émotion. Les orages de la vie, les grondements du ciel qui sont aussi ceux de l’âme. On suit le parcours de Charlotte, jeune veuve qui entre dans les ordres religieux et témoigne d’une grande empathie envers les orphelins dont elle a la charge, en particulier un petit garçon, Gino. Autoritaire, avec un cœur de pierre, la Mère Supérieure entrave les élans de tendresse de la jeune religieuse. Un jour, un aviateur anglais de la RAF cherche à trouver refuge dans le bâtiment. Charlotte lui vient en aide. Son cœur se met à battre plus fort. Il n’y a pas encore d’orage et de tonnerre dans son ventre, mais une fleur y a pris racine.

INTERVIEW : DOMINIQUE ZACHARY
Auteur prolifique, Claude Raucy, à 82 ans, continue à écrire et publier. D’où tient-il cette inspiration ? Nous l’avons interrogé.
Claude Raucy, qu’est-ce qui vous a incité à écrire ce nouveau roman Les orages possibles ? Les religieuses d’un couvent, pendant la Seconde Guerre mondiale, n’y font guère de charité chrétienne. Avez-vous des comptes à régler avec des institutions religieuses qui vous auraient marqué dans votre enfance ?
Non, pas du tout. Mon contact avec des religieuses et des membres du clergé a toujours été très positif. J’ai eu, j’ai toujours, d’excellents amis prêtres. Mais c’est vrai que les personnages correspondent souvent à des gens que j’ai connus. Même chose pour tout ce qui touche à la guerre, à ses héros, à ses salauds.
Vous avez 82 ans, un âge où l’expérience et la sagesse permettent de lever bien des tabous. Vous osez écrire des histoires maintenant que vous n’auriez pas rédigées à l’âge de 30 ans, de 40 ans ?
Je me sens plus libre, oui. Quand on a peur de faire de la peine à sa mère, de heurter sa famille, on évite certains sujets. On ne veut pas choquer.
La recherche de l’inspiration devant le vertige de la page blanche, vous connaissez ? Vous parvenez toujours à être inspiré après la cinquantaine de romans, nouvelles, contes, récits et poésies que vous avez déjà publiés ?
Je n’ai jamais eu le vertige ou l’angoisse de la page blanche. C’est plutôt le contraire : trop de phrases, trop de personnages, trop d’histoires qui se bousculent dans ma tête. Tout ce que je vois, tous ceux que je rencontre s’imposent, avec leur cadre de vie et ce qu’ils vivent.
Dans ce nouveau roman, on retrouve votre marque de fabrique qui est la référence à l’aspect sensitif des fruits (mirabelles, prunes de prince), mais aussi des plantes (odeur du sureau). C’est important pour vous, cette écriture « sensitive » ?
Je suis heureux dans les prés, les vergers, dans la forêt… Les fruits, les fleurs, les ruisseaux, c’est ma vie. Je ne suis vraiment pas à ma place en ville !
Vous habitez désormais Liège (Ans), mais on vous sent toujours très attaché à votre région natale gaumaise… Dans votre nouveau roman, des actions se déroulent à Signeulx. Pourquoi ces références géographiques à la Gaume ? Elle vous manque tant ?
J’ai la Gaume en moi, vraiment. Chaque fois que j’y reviens, trop rarement hélas, je me sens heureux. Vieux-Virton, où je suis né et où j’ai passé mon enfance, pour moi, c’est le bonheur. D’ailleurs, j’ai en route un roman qui commence à la fin du 19e siècle… à la gare de Virton-Saint-Mard.
On vient de traverser un an et demi de repli sur soi et télétravail obligé à cause de ce Covid. Comment avez-vous vécu ces 18 mois ?
Je les ai très mal vécus. La rencontre avec mes (jeunes) lecteurs me manque beaucoup. Je ne suis pas homme à aimer travailler dans un bureau.



*

Les aléas de la filiation
Dans une petite ville de Belgique, Charlotte vend des fleurs, elle se laisse courtiser par un jeune plâtrier qu’elle épouse bien vite, mais, hélas, le jeune homme tombe rapidement malade, la silicose disent les médecins, et décède. Accablée par ce deuil, la jeune femme n’a plus le cœur à vendre des fleurs, elle décide alors de rentrer chez les Sœurs de la Charité où elle se montre, malgré son bon caractère et ses bonnes intentions, trop peu humble et soumise aux yeux de la mère supérieure.
Dans le couvent, Charlotte, devenue Sœur Marthe de la Croix, s’occupe, au sein de l’orphelinat, des plus petits, surtout du petit Gino qu’elle affectionne particulièrement. Le doux cocon du couvent n’échappe pas aux affres de la guerre qui sévit à l’extérieur, Charlotte doit effectuer une tournée dans le pays où vit sa sœur, afin de récolter quelques fonds et quelques victuailles pour nourrir les sœurs et leurs petits pensionnaires. À cette occasion, elle rencontre son frère aussi courageux que téméraire dans son engagement dans la résistance.
Rentrée au couvent, elle apprend qu’un aviateur américain dont l’avion a été abattu par l’occupant est caché par la mère supérieure dans les greniers de l’orphelinat, seules quelques sœurs sont au courant. Lors d’une perquisition des Allemands, Charlotte sauve la vie du jeune homme en le laissant passer par sa fenêtre pour se cacher à l’extérieur. Quelques jours plus tard, l’aviateur frappe à sa porte, il veut la remercier, elle tombe sous son charme et se laisse étreindre. Le fruit de cette étreinte mûrit rapidement dans le sein de la jeune none. Une autre vie commence pour elle, une vie que le lecteur découvrira quand il lira les rapports que nouent deux jeunes Liégeois qui se rencontrent à Prague au moment où les Russes y font leur apparition pour dompter le fameux printemps qu’ils craignent tellement.
Ce livre c’est l’histoire d’une jeune femme qui n’a connu que des amours contrariés et une maternité malheureuse avant de vivre une existence meilleure, comme une rédemption. Mais c’est surtout une réflexion sur la famille et sur tous les secrets dissimulés ou parfaitement inconnus des personnes concernées. Au moment où les fondements de la famille traditionnelle sont remis en cause, cette histoire montre que la destinée pourvoit déjà largement aux aléas qui dessinent les contours familiaux.
Henri Salvador chantait un truc dans ce genre : « Ton père n’est pas ton père, mais ton père ne le sait pas. » Claude Raucy a lui écrit une histoire bien différente, mais dans le même esprit.
Denis Billamboz, Critiqueslibres.com et blog Mesimpressionsdelecture..


*

Un roman court par sa longueur, mais rempli de beauté et de douceur . Un récit extrêmement bien mené sur fond de seconde guerre mondiale, avec une plume fluide et maîtrisée qui donne un très bon rythme à ce livre.
J’ai littéralement été emporté dans la vie de Charlotte et ses péripéties. J’ai été bluffé par la fin que je n’avais pas du tout imaginée ainsi durant ma lecture. Un livre rempli d’espoir avec une magnifique morale optimiste et encourageante : « Toujours croire en la vie » Merci pour cette belle découverte ! (coralivres, Babelio)

J’ai pris beaucoup de plaisir pendant cette lecture. Un livre court qui se lit très vite mais qui laisse une belle impression ! […] Ensuite, le style littéraire m’a plu ; les mots sont bien maniés. Les phrases et chapitres courts donnent un bon rythme à la lecture. J’ai d’ailleurs tout lu d’une traite. […] Un beau petit moment partagé avec ce livre. (HellowSubmarine, Babelio)

Livre agréable à lire et très rapide, voire trop. […]  Ce pourrait être une histoire vraie racontée comme un conte qui finit bien, heureusement (Plaisirdelalecture, Babelio)
.






Bouton
Retour au catalogue