Claude Raucy Claude Raucy est né à Vieux-Virton, en Lorraine belge, quelques mois avant que déferle la Seconde Guerre mondiale. Enseignant passionné, il a abandonné son métier avant la retraite pour se consacrer exclusivement à l’écriture : plus de cent œuvres publiées, poèmes, romans, nouvelles, théâtre, livres jeunesse... Avec toujours la même passion.. | ||
LE MAÎTRE DE SAN MARCO Roman, 2018 80 pages I 978-2-8070-0162-6 (livre) – 978-2-8070-0163-3 (PDF) – 978-2-8070-064-0 (ePub) 12,00 EUR Venise,
1530. Qui est le vrai maître de San Marco ? Le doge Andrea Gritti ? Ou
plutôt le compositeur flamand Adriaan Willaert, dont les chanteurs
meurent mystérieusement assassinés ? Par qui et pourquoi ? C’est ce que le Vénitien Lorenzo et cet autre Flamand Bernardo, dont l’amitié s’est forgée aux temps florentins du Magnifique et de Savonarole, s’efforceront de découvrir à travers ce court récit baigné des mystères de la lagune | ||
7,99 EUR |
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EXTRAIT Tous
ceux qui se trouvaient pour la première fois devant le doge,
fussent-ils d’importants ambassadeurs d’une puissance alliée, étaient
tellement impressionnés qu’aucun son parfois ne sortait de leur bouche.
Pour Adriaan Willaert ce n’était pas la première fois, loin de là,
qu’il était convoqué au palazzo ducale. En outre, quel que fût le
pouvoir du maître de Venise, le maître de San Marco avait conscience
que son pouvoir à lui était peut-être plus grand : on avait besoin de
lui et il le savait. La Sérénissime avait soif de musique et de
prestige. Willaert lui donnait les deux. Néanmoins, le chef de chœur attendit un geste du doge avant de s’en approcher plus. – Mais venez donc, Messer Adriano, venez ! Les murs de ce palais ont de fort grandes oreilles et ce que nous avons à nous dire doit rester secret. Willaert fit quelques pas. Le doge lui désigna un siège. – J’imagine que comme moi vous avez appris la nouvelle. Je n’arrive pas à y croire. Encore une victime. La troisième en deux semaines. Et tous les trois morts de la même façon. Et tous les trois d’excellents chanteurs de San Marco. La nouvelle s’est déjà répandue dans tout Venise, vous vous en doutez, et les suppositions se font de plus en plus folles. Le doge garda un long silence, pendant lequel il espérait être interrompu. Mais Willaert, sans dire un mot, regardait le sol. – Zarlino était important pour San Marco, Messer Adriano ? – Tous mes chanteurs sont importants, vous le savez, tous ont leur place et leur voix. – Ne vous énervez pas, Messer Adriano. Je voulais seulement savoir si vous allez pouvoir le remplacer. – Je vais y veiller dès aujourd’hui. Mais ce ne sera pas facile. Trois hommes en si peu de temps ! Et qui avaient déjà une longue expérience. – Je me demande s’il y a un lien entre ces trois morts. Qu’en pensez-vous ? – D’évidence, oui. Trois chanteurs étranglés par une écharpe blanche, c’est plus qu’une coïncidence, non ?… | ||
CE QU'ILS EN ONT DIT Claude Rancy fournit un roman bref qui plonge le lecteur au coeur du XVIe siècle, alors que l’Italie focalise toutes les attentions et représente le centre de la civilisation européenne. A Venise, les activités ne manquent jamais et un mystère demeure. Qui est réellement le maître de la cité ? Normalement, le doge Andrea Gritti. Plusieurs chanteurs meurent assassinés. Lorenzo et Bernardo s’efforcent de résoudre cette énigme et ouvrent des portes qui auraient peut-être dû rester fermées. Avec une centaine d’ouvrages à son actif, l’auteur signe ici un polar en costumes et nous fait visiter la ville millénaire, en nous conviant à une enquête minutieuse baignée par tous les reflets de la lagune. Son écriture se veut à la fois sobre et magnifique, forte d’expressions poétiques et d’un savoir accumulé au cours de sa longue pratique dans l’enseignement. Sans digressions, l’homme va toujours à l’essentiel et gère parfaitement la situation de départ, en décrivant la psychologie de chaque personnage, en ne butant jamais contre diverses descriptions et en maintenant un tempo dynamique. Il s’agit bien entendu d’une fiction, mais qui s’inscrit dans un contexte historique précis et fait appel à des seconds rôles ayant réellement existés. Ainsi, l’ombre de Savonarole plane sur les canaux grisâtres. Daniel Bastié, Bruxelles-culture *
En avril, j’ai reçu la nouvelle sortie groupée des éditions M.E.O. A priori (car l’éditeur Gérard Adam se moque un peu des étiquettes), deux recueils de nouvelles (Ce n’est pas rien de Daniel Simon, Un Belge au bout de la plage de Michel Ducobu) et deux romans (Une vie en miniature de Caroline Alexander, Le Maître de San Marco de Claude Raucy). J’attaque illico le Raucy, un auteur qui a une longue et très belle carrière d’auteur jeunesse. Les premières pages me rappellent tout ce que je savais. L’éditeur soigne remarquablement le suivi de ses textes, l’auteur possède une belle écriture et raconte sur un ton allègre. De quoi s’agit-il ? D’un court roman historique. Qui se passe à Venise en 1530. Où il est question de meurtres mystérieux commis sur les chanteurs du maestro Adriaan Willaert, un Flamand trop oublié, qui fut une sommité artistique du temps. Deux amis enquêtent. Savonarole se faufile en filigrane, le doge Gritti, de jolies dames… Tout cela fleure bon… Giacomo C., la BD sulfureuse et sexy de Griffo/Dufaux. Je reste un peu sur ma faim. Le roman semble osciller entre deux univers, trop référentiel pour les ados, trop convenu/léger pour des lecteurs plus âgés. Philippe Remy-Wilkin, blog *
Le romancier, poète Claude Raucy, membre de l’Académie luxembourgeoise, est l’auteur de quelques dizaines d’œuvres variées pour adultes ou pour un jeune public. Parmi ses dernières parutions, pointons un beau roman écrit à deux mains (avec Aurélien Dony), « Le temps des noyaux » (2016), les nouvelles de « La sonatine de Clementi » (2017) et un recueil de poèmes « Sans équipage » (2017), remarqué par un jury littéraire. Le voici, revenu avec un très bref roman, mais qui étonne par son phrasé, son climat, son intrigue. Un policier à Venise ? Oui, il s’en est déjà donné à lire. Là n’est pas l’essentiel. On est en 1527 dans la Sérénissime, et l’on suit les tribulations d’un maître de chant réputé qui œuvre à San Marco. Il est proche du Doge, Gritti. Deux amis mènent l’enquête sur une série de crimes « à l’écharpe blanche » : Bernardo et Lorenzo se sont connus à Florence, il y a longtemps. Ils fréquentent une certaine Marika, étrange et belle créature triestine. En petits chapitres (19), ordonnés autour de deux narrateurs (dont Lorenzo), l’histoire restitue l’atmosphère vénitienne, avec ses mystères, meurtres, collusions, violences. Williaert, le « maître de San Marco », le Doge Gritti, les deux amis, forment quelques-uns des personnages hauts en couleur d’une Venise poisseuse, intrigante, étrange. L’on suit, grâce à des portraits ciselés, les victimes d’un bras vengeur qui doit à Savonarole de l’autre siècle quelques préceptes fous. La lecture, plaisante, rapide, se nourrit d’un arrière-plan historique bien enlevé, documenté et réaliste. Idéale donc comme lecture de vacances, dont on peut dire qu’elle comble l’intelligence. Philippe Leuckx, Reflets Wallonie-Bruxelles *
Meurtres au chœur de Venise…Pouvait-on trouver meilleur romancier que Claude Raucy pour redonner vie littéraire au compositeur flamand Adriaan Willaert ? Le récit qu’il nous en donne avec Le maître de San Marco s’inscrit dans la lignée des romans qui, sans crier gare, nous enseignent en nous divertissant. Au gré des péripéties d’une enquête permettant de tirer au clair des morts suspectes parmi le chœur dont il est le chef à San Marco, nous apprendrons du musicien flamand la place privilégiée qu’il occupe dans la Sérénissime, mais aussi dans l’histoire de la musique de la Renaissance. Le roman commence tambour battant au Palais du Doge, Andrea Gritti. Ce dernier a convoqué le Flamand. Il s’inquiète de ces meurtres en série – les musiciens sont étranglés à l’aide d’une écharpe blanche, abandonnée sur les lieux du crime. Il s’indigne aussi que les enquêtes n’aboutissent pas avec assez de célérité à l’arrestation des coupables. Sur cette trame, Raucy entrecroise les destins de différents protagonistes, tissant en dentelle serrée l’évocation des liens existant entre Flandre et Italie à l’époque, et cette concurrence entre les villes comme Bruges, Gand, Florence, Rome, Trieste, produisant une incessante émulation des arts. Se mêlent les personnages appartenant à l’Histoire et ceux issus de l’imagination du romancier. Apparaissent les noms de Savonarole, Maître du Monastère San Marco à Florence, « l’autre San Marco », et d’un de ses musiciens (fictifs), Giorgio Cecchi que le romancier dispose sur l’échiquier de son récit face à Bernardo Quintin et Leonardo Simoni, ou le chanteur Pietro Capon et la belle Marika de Haute Croix. Ne dévoilons pas l’énigme des assassinats et de l’écharpe blanche : ce n’est là finalement que le procédé narratif qui donne à Raucy de belles occasions d’évoquer les fastes artistiques dont Venise était l’écrin et dont l’époque était le ferment : la musique bien sûr, omniprésente, et la peinture dont Titien et Lorenzo Lotto surgissant dans le roman au prétexte d’un portrait à réaliser du maître flamand (portrait qui ne sera pas exécuté). Les pérégrinations des deux enquêteurs à Trieste sont aussi l’occasion d’évoquer la figure de Paracelse (dont le nom complet est Bombastus von Hohenheim, nous apprend Raucy), qui mêle l’art de la médecine à la philosophie et à la théologie. En publiant Le maître de San Marco, les éditions M.E.O., dont on ne dira jamais assez l’originalité, la qualité et la diversité, ont ajouté à leur catalogue un ouvrage dont la lecture nous laisse avides d’explorer les pistes dont ce faux roman policier éclaire les premiers pas. En refermant le roman, il nous tarde d’écouter la musique d’Adriaan Willaert (dont de nombreuses œuvres sont accessibles sur l’Internet), de regarder les œuvres du Titien et de Lotto, mais surtout d’arpenter les rues de Venise où la magie et le sacré se nourrissent de tout ce qu’elle inspire, dont le mystère n’est pas la moindre part. C’est à cela aussi, nous semble-t-il, que Claude Raucy nous a invités avec une jubilation non dissimulée. Jean Jauniaux, Le Carnet et les Instants . *
Adriaan Willaert devient en 1527 le maître de chapelle à la basilique St-Marc de Venise. Adriaan Willaert dirige avec beaucoup d'autorité les choeurs de la basilique St-Marc à Venise. Ce flamand, on le retrouve à Paris, Ferrare, Milan mais aussi en Hongrie et enfin à Venise. Là, la vie se remplit abondamment : compositions musicales, intrigues avec la gente féminine. Épidémie de meurtres. Lorenzo et Bernardo en sont marris et recherchent le coupable. Claude Raucy mène, avec onctuosité, le lecteur dans la Renaissance et à Venise ! Un régal ! Il nous fait revivre cette merveilleuse époque où tout peut se passer.. DHALLUIN, Babelio . *
Ce n'est pas la première parution de Claude Raucy que je lis et dont je
vous parle, Il a un style que j'aime lire, un style qui nous entraîne
jusqu'au dernier mot sans que l'on s'en rende compte, le lecteur glisse
simplement d'une page à l'autre grâce à la fluidité de l'auteur. Il est
parfois poétique dans ses mots, je trouve que c'est un véritable régal
que de lire cet auteur. Son succès n'est plus à faire, avec plus de 100
parutions à son actif, il a bel et bien son lectorat, dont je fais
partie pour mon plus grand bonheur d'ailleurs.Dans Le maître de San Marco, nous nous retrouvons dans la Venise d'antan, celle du XVIe siècle. Nous nous retrouvons, non pas au célèbre carnaval, mais bien au cœur d'une série de meurtre de chanteurs, meurtres que Bernardo et Lorenzo vont tenter de résoudre. Ce que j'aime dans le style de Claude Raucy, c'est qu'il ne fait pas dans le chichi et la fioriture, il va à l'essentiel, il ne laisse aucun temps mort dans ses récits. Celui-ci est court, c'est vrai, mais relativement intense dans son rythme, dans ses révélations, dans les émotions. Le gros plus, pour moi, dans ce livre, c'est que le côté psychologique des personnages est très travaillé, l'auteur ne laisse rien au hasard, ce qui permet au lecteur de réellement les comprendre, appréhender certains agissements ou comportements. Mais cela permet également de donner cette impression que l'on connaît vraiment les protagonistes, que ceux-ci ne sont pas de simples personnages dans un livre que l'on est en train de lire tranquillement chez soi. Pour terminer, je parlerai de la plume de l'auteur, elle est pour moi carrément envoûtante, sincère, poétique, franche. C'est un auteur que j'ai découvert grâce aux éditions MEO, je connaissais son nom, comme beaucoup d'autres personnes je pense, mais je n'avais jamais lu un de ses livres, et franchement quel regret pour moi. Il va falloir que je remédie à cela et m'intéresser de plus près à ses précédentes parutions. Alouqua, Babelio *
Un polar dans Venise au XVIe sièclePassionné par l’histoire de Venise où il séjourne souvent, Claude Raucy signe un roman qui a tout d’un polar : « Le maître de San Marco. » À 79 ans, Claude Raucy est loin d’avoir l’imagination tarie. Parti vivre depuis quelques années sur les hauteurs de Liège, le poète et romancier virtonais continue à arpenter les dédales de son imaginaire. Et cette fois, il nous fait cheminer à ses côtés dans les ruelles étroites de Venise, en 1530. Une ville dont Raucy est tombé passionnément amoureux, avec la ville de Florence, il y a déjà longtemps. L’auteur aime y retourner régulièrement et se délecte à lire des vers en italien, lui qui maîtrise plusieurs langues étrangères. Les chanteurs disparaissent un à un. Le cadre du roman, c’est l’affrontement de deux grosses personnalités : l’une est à la tête du pouvoir temporel, c’est le doge Andrea Gritti ; l’autre est le maestro du pouvoir spirituel, c’est le compositeur d’origine flamande Adriaan Willaert, devenu à Venise le très important maître de chapelle de la basilique Saint-Marc et fondateur de l’école vénitienne. À l’époque, la république de Venise, dite la Sérénissime est un État envié et prospère progressivement constitué au Moyen Âge autour de la cité de Venise et amplifié par l’annexion de territoires et de comptoirs commerciaux qui lui ont permis de devenir une des principales puissances économiques européennes. Le doge, dirigeant de cette République, bénéficie d’énormes pouvoirs. Quant au compositeur flamand, il dispose d’un pouvoir plus extraordinaire encore : celui de pouvoir composer des sonnets et des madrigaux pouvant titiller les voûtes célestes. Aussi, quand un, puis deux, puis trois, puis d’autres membres du chœur masculin de la basilique viennent à disparaître, l’affaire fait grand bruit. Et les meurtres en série prennent une allure de polar lorsqu’on retrouve les victimes étranglées chez elles par une écharpe blanche que l’agresseur prend un malin plaisir à abandonner sur place. Pour signer son forfait. L’assassin abandonne une écharpe blanche Le format du roman étant court (75 pages), Claude Raucy a été contraint en début d’ouvrage d’accumuler personnages et transpositions historiques entre Venise et Florence, ce qui peut rendre le récit un peu hermétique dans ses premiers chapitres. Mais passée cette intro, le plaisir du lecteur est partagé avec Claude Raucy, facétieux, multipliant les fausses pistes pour nous amener, à la fin du roman, à enfin découvrir l’auteur de ces crimes. À l’époque, pas de traces ADN laissées sur l’écharpe et exploitables. Les enquêteurs doivent progresser au flair, au pif. Tels Dupond et Dupont, Tif et Tondu, Rouletabille et Sainclair, un tandem d’amis, Lorenzo le Vénitien et Bernardo le Flamand, mènent l’enquête à travers les ruelles de Venise et on les suit pas à pas. Un court roman qu’apprécieront les amateurs de romans historiques et policiers. Dominique ZACHARY, L'Avenir du Luxembourg *
Une
série de meurtres dans la Sérénissime Venise du 16e siècle. Les
chanteurs du maître de San Marco (Saint-Marc), le compositeur flamand
Adriaan Willaert, appelé maestro Adriano par le doge, sont
assassinés l’un après l’autre, étranglés par une écharpe de soie
blanche. Qui peut assassiner systématiquement ces chanteurs et pourquoi
? Si cela continue, la chorale va disparaître ! Qui peut en vouloir à
ce point à maître Willaert ?L’enquête officielle piétine. Mais une enquête parallèle, menée par deux amis, Lorenzo le Vénitien et Bernardo (Bernhaert) le flamand italianisé, progresse rapidement et arrive à prévoir qui sera la prochaine victime… La brièveté de l’ouvrage amène l’auteur à ouvrir des pistes multiples en courts chapitres de trois à quatre pages. On est un peu soûlé par le rythme de l’enquête et le nombre de personnages introduits, par les rancunes croisées, les jalousies, les possibilités de mobiles. Mais à la relecture, on s’aperçoit que des indices sont habilement glissés dès le début du livre. L’intrigue policière est construite de manière rigoureuse, ce qui n’exclut pas un rendu vivant de l’ambiance de Venise, les allusions historiques dont aucune n’est gratuite, les petites touches de poésie, le naturel des conversations ou des récits qui dessinent le canevas de l’intrigue et sa résolution progressive. Pas un mot de trop, pas un événement de trop, on nous mène du point A au point Z, nécessaire et suffisant, et au fond, tout cela est très logique, on aurait pu y penser… Bon sang, mais c’est bien sûr ! Un roman qui mérite une seconde lecture, en connaissant les tenants et les aboutissants, pour mieux en savourer la texture. Conseil d’ami. Isabelle Fable, Reflets Wallonie-Bruxelles *
Dans
ce court roman de 70 pages (que l'on peut donc lire en une seule fois),
Claude Raucy, cet auteur né en Lorraine belge et ex-enseignant emmène
ses lecteurs dans la cité des doges en 1530. Adriaan Willaert est un compositeur flamand qui serait né à Bruges en 1490 et est mort à Venise en 1562 où il occupait le poste de maitre de chapelle de la basilique Saint-Marc. L'intrigue tourne autour de lui et de la mort des chanteurs de San Marco. En effet, ils meurent les uns après les autres, étranglés par une écharpe blanche. Deux amis, Lorenzo et Bernardo, qui se sont connus au temps des Médicis et de Savonarole à Florence essayent de trouver le coupable et ses motivations. Un petit polar historique qui ne laisse pas indifférent, qui s'appuie beaucoup sur la psychologie des personnages très bien travaillée et qui mêle des personnes réelles à des personnages fictifs. Un style qu'on ne peut qu'apprécier et une jolie balade à Venise au XVIe siècle, même si elle est entachée de différents meurtres. Merci à l'auteur pour ce petit moment de lecture bien agréable. Philippe Desterbecq, http://cdubelge.eklablog.com | ||
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