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Prix RTL-TVI pour son premier roman, Coréenne,
Annie Préaux,
romaniste, romancière et poète, a été une enseignante passionnée de pédagogie humaniste. Les arts plastiques, la philosophie et le théâtre-action tiennent aussi une grande place dans sa vie. Elle propose et anime des ateliers d’écriture ouverts à tous.
Disparu d’un trait d’encre est son huitième roman.


Annie Préaux

Trait d'encre
Illustration de couverture :
© WAnnie Préaux
DISPARU D'UN TRAIT D'ENCRE

Roman, 2022
188 pages
17,00 EUR
ISBN : 978-2-8070-0314-9 (livre imprimé) – 978-2-8070-0315-6 (PDF) – 978-2-8070-036-3 (EPUB)

«  Quand j’ai rencontré ce garçon, je songeais à un nouveau roman […] Ce devait être une histoire entre un fils et son père. Un père mort brutalement. Un père auprès de qui il aurait été difficile d’exister. Un deuil à faire… »
L’écrivaine Aline Esse est interrogée par un inspecteur de police à la suite de la disparition inquiétante de l’homme à qui elle avait loué la maison de ses parents décédés. Cherchant à comprendre, l’écrivaine, à la lumière de son roman inachevé, revisite la relation particulière qu’elle a nouée avec ce locataire en qui elle a reconnu son nouveau personnage et qui s’est reconnu en lui, un professeur mal dans sa vie, mais admirant follement son artiste de père trop tôt décédé.
Une mise en abîme entre réalité et fiction, nourrie de la fascination réciproque entre les arts d’Occident et d’Orient, coréen en particulier.
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10,99 EUR




Extrait


Alexandre Esse avait eu envie de lire la thèse de Hyang Su dont je possédais les volumes en A4 présentés à Paris I – Panthéon-Sorbonne pour l’obtention du titre de docteur. Je les lui ai prêtés. Bien entendu, nous en avions déjà parlé assez longuement, puisque mon roman était censé s’y appuyer de plusieurs manières. Il s’agissait de comprendre comment Roger Saintclaes, sculpteur contemporain plutôt minimaliste, avait pu être attiré par le travail de l’encre sur papier, typique de l’Extrême-Orient. La jeune Coréenne rencontrée au hasard d’une expo à Paris dans les années 90 ne pouvait pas y être étrangère… L’interrogation de mon Alexandre à ce propos jouerait sur la corde des influences reçues, transformées et finalement rejetées par un artiste européen qui prétendrait ne jamais y avoir cédé.
« Pourquoi ce déni ? » m’avait alors demandé celui qui m’inspirait le personnage du fils de l’artiste.
Je n’en savais rien ou presque. À moins que l’ombre de mon propre père n’y déteignît bizarrement, telle une esquisse à l’encre fraîche rangée trop vite dans une farde, tout contre une autre feuille, et suscitant, par ce contact peau à peau, un subtil et hasardeux mélange.




Ce qu'ils en ont dit


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Une écrivaine est interrogée par la police suite à une disparition inquiétante. En effet, l’homme qui lui avait loué la maison de ses parents décédés n’a plus donné signe de vie et tout amène la justice à s’inquiéter. Cherchant à comprendre ce qui peut amener un quidam à se volatiliser, la femme revit silencieusement les rares instants relationnels qu’elle avait entretenus avec son locataire, un enseignant mal dans sa peau et admiratif du père de sa logeuse.
Annie Préaux nous sert ici une mise en abyme qui nous convie à une plongée dans l’esprit d’une dame d’un certain âge et en train de rédiger son dernier ouvrage. Bien entendu, elle ne peut pas s’empêcher d’éprouver de la fascination pour l’enquête qui se met en place et qui, naturellement, risque de déteindre sur la narration qu’elle élabore consciencieusement. On est troublé par le ton de la narratrice qui évacue les codes du polar dans l’idée de raconter des tranches de vie, de plonger dans le passé et de revenir sur une série d’instantanés qui secouent le tronc de la nostalgie.
Il s’agit ici du huitième roman d’une auteure au long cours.
Amélie Collard, Bruxelles Culture



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La narratrice et ses doubles
C’est à une forme de “passe-muraille” que l’auteure Annie Préaux se consacre dans son dernier roman en date, “Disparu d’un trait d’encre” publié aux Éditions M.E.O. 
Le récit ne cesse de couper le fil, de le renouer, de le couper encore, le tout dans le Grand Jeu de la narratrice et du personnage, qui n’est pas un personnage de roman mais son locataire disparu et réapparaissant régulièrement sous la forme… d’un personnage romanesque.
C’est ce chassé-croisé qui tend le récit et offre une lecture de rebonds méditatifs sur la matière romanesque même. C’est également à une réflexion sur le deuil et la projection d’une vie dans l’autre que nous invite l’auteure.
Annie Préaux a été romaniste et professeure. Elle s’intéresse autant aux arts plastiques, à la philosophie et au théâtre qu’à la littérature. La civilisation et l’art de l’Orient la passionnent, la Corée en particulier. Elle a publié des romans, des poèmes, qui, souvent, traitent de cet écart Orient-Occident.
… L’écrivaine Aline Esse, à la suite de la disparition inquiétante de l’homme à qui elle avait loué la maison de ses parents décédés se met à raconter et à creuser la disparition/apparition de cet étrange personnage…
“Les gens aiment assez à dire qu’on pourrait faire un roman de leur vie. Ils sont souvent prêts à vous raconter leurs histoires et d’ailleurs, certains auteurs les y encouragent. Pourquoi pas ? Mais dans ce cas, c’était différent : Alexandre Esse avait envie – besoin ? – de se couler dans la peau d’Alexandre Saintclaes, celui qui n’existait au départ que dans mon imagination et qui pourtant lui apparaissait de plus en plus comme un double de lui-même. Il s’était trouvé une sorte de jumeau imaginaire qui l’entraînait en dehors de sa vie. Et à ce moment précis, il ne demandait que ça.”
Et voilà Annie Préaux lancée dans une intrigue réaliste et métaphysique à propos de l’identité et ses doubles, ou plutôt, ses anamorphoses.
C’est dans la fracture que l’on reconnaît l’homme, c’est dans la brisure qu’il se dessine à son insu.
En Corée d’abord, puis au Japon, le Kintsugi est une technique artistique qui consiste à réparer des poteries en porcelaine ou en céramique avec de la poussière d’or. Les traits et dessins qui apparaissent alors renforcent la beauté unique de chaque pièce. Cette tradition millénaire évoque la réconciliation, la résilience, dit-on aujourd’hui, la renaissance de la même matière mais tissée d’autres signes.
L’auteure écrit aussi, nous rappelle, à travers certaines figures célèbres d’exploratrices et d’explorateurs, de transfuges de civilisations : “Ne faut-il pas un certain aveuglement pour vouloir se fonder, ou plutôt, se refonder ailleurs totalement en coupant les ponts avec son monde originel ? Cela ne va-t-il pas de pair avec le mythe de la perfection de l’autre culture ?”
On le voit, en filigrane de ce roman en vertige contrôlé, l’auteure nous invite aussi à nous confronter encore à une des maladies des siècles, les identités fabriquées dans le détournement des illusions meurtrières.
Daniel Simon, Le Carnet et les Instants.



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« Disparu d'un trait d'encre » évoque l'histoire d'Aline Esse. Elle est interrogée par un inspecteur de police suite à la disparition inquiétante de l'homme à qui elle avait loué la maison de ses parents décédés.
Une disparition inquiétante, car dans l’enquête on remarque de nombreuses communications téléphoniques entre le disparu et la propriétaire.
C'est que le disparu est un professeur d'histoire de l'art et qu’Aline Esse est passionnée par l'art. Ils ont donc partagé beaucoup...
Comme le dit si bien la formule consacrée, la suite dans le roman.
Romaniste de formation, Annie Préaux a été professeur de morale laïque […] La passion de l'écriture lui est venue dans l'enfance par les nombreuses lectures et les voyages familiaux. […]
C'est en 1990 que le grand public a découvert Annie Préaux lorsqu'elle publie « Coréenne », qui a obtenu le prix R11-TVL. « Un prix dom la récompense est la publication. » […]
« Disparu d'un trait d'encre » est son huitième roman d'Annie Préaux et cinquième publié chez M.E.O. […]
Pascal Tierce, La Province



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Géographie intérieure
Je n’ai jamais écrit de polar.
Le roman d’Annie Préaux s’ouvre sur cette déclaration de la narratrice… soumise à un interrogatoire au sujet de la disparition d’un de ses amis, modèle par ailleurs d’un personnage de roman au cœur du présent récit.
Car Aline, la narratrice, si elle n’a pas écrit de polar, est bien romancière.
Le disparu se nomme Alexandre Esse et son personnage, Alexandre Saintclaes. Comme on l’observe, ils gardent le prénom et bien des attributs en commun.
Les protagonistes de l’action relatée comme de la fiction en train de s’écrire, qui seront étroitement liés, ont souffert sinon d’un manque d’affection d’un défaut d’attention de la part d’un père qui s’est donné la mort. Le père réel comme le père fictif étaient artistes, dans le domaine de la peinture à l’encre sur papier.
La narratrice a une sœur adoptive, Hyang Su, d’origine coréenne, qui va jouer aussi un rôle fondamental.
L’important, c’est faire voir ce qui n’est pas visible, a un jour dit Hyang Su à propos de son travail artistique.
Ce qui est remarquable dans ce roman, ce sont les liens qui se tissent entre les personnages de fiction et les personnages du récit, entre la tradition artistique asiatique, coréenne en particulier, et l’art occidental, tant pour éclaircir les maux intérieurs des protagonistes que pour faire avancer l’intrigue.
Autre particularité, une partie de l’action se déroule durant la pandémie de Covid, pour preuve que la vie, les affects, les rencontres ont continué à circuler pendant cette période mondiale inédite.
Un beau roman, le huitième d’Annie Préaux, qui épouse la philosophie du kakemono, laissant bien des choses non dites, non détourées mais  livrant suffisamment d’indices, de signes, de correspondances au lecteur qui peut, dès lors, les faire résonner avec son propre vécu pour dénouer des noeuds, respirer mieux, ouvrir son horizon, voyager d’un continent à l’autre de sa géographie intérieure.
Éric Allard, lesbellesphrases et critiqueslibres.com



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Le roman nous propose, notamment, une certaine idée de la littérature : « Lire m’a sauvée de ma solitude, de n’être à peu près rien. Écrire m’a recréée par petits bouts dans des carnets accumulés, jetés, oubliés, retrouvés, qui criaient Viens ! ».
L’intrigue se développe autour de la disparition du locataire d’une romancière tandis qu’est évoqué également un certain sens de la filiation.
Les soupçons se font jour : « Il paraît que certains labyrinthes sont conçus pour qu’on ne puisse jamais en sortir. Je me lève et lui répète que ni moi, ni ma sœur, ni mon ami, je veux dire Xavier Claessens, ne sommes pour quoi que ce soit dans la disparition, d’Alexandre Esse ».
Intéressée multiplement par l’Art, Annie Préaux sait révéler la juste ambiance d’un atelier, ce que me rappelle également sa poésie avec « Pierres de Vie », ouvrage paru aux éditions Le Coudrier.
L’Art, dans ce roman, est presque conjugué à tous les temps quand, « entre vide et plein » s’interpellent ainsi la pierre, les encres sur papier et l’écriture.
L’humanité en observation dans la vie des autres est tellement réaliste qu’on se demande, progressivement, si elle ne cache pas parfois quelque réalité.
Si Alexandre Esse a disparu, il y a ce rapport étrange entre différents protagonistes tous impliqués artistiquement avec aussi le père décédé alors que les épreuves artistiques renouent des liens et posent des questions sur le mystère des vécus : « Pourtant, à ma connaissance, il ne s’était pas adonné à cette méditation qu’on appelle Za-Zen. Roger avait seulement travaillé avec de l’encre noire sur un papier blanc. La dame des portraits en avait-elle eu connaissance ? Qui était-elle au juste ? ».
Le « disparu d’un trait d’encre » serait-il le raccourci évoqué entre la romancière soupçonnée, le locataire ou même un personnage du roman ? : « C’est la première fois que quelque chose de ce genre m’arrive. En général, mes personnages me harcèlent un peu, surtout la nuit, mais ils restent à la lisière de ma vie. Celui-ci semble avoir franchi la frontière ».
Le roman fait également la part belle à la condition d’artiste quand influences occidentales et orientales s’enmêlent les pinceaux tandis que deux disparitions semblent s’enchevêtrer.
La vie serait-elle donc un roman ? Peut-il arriver qu’un lecteur comprenne autrement les personnages que la romancière elle-même ?
Il ressort de l’ensemble du roman une certaine idée de la conception de l’Art et de la Littérature.
Patrick Devaux, Reflets Wallonie-Bruxelles


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Aline Esse veut écrire un nouveau roman, mais elle n’a aucune inspiration. Alors, quand un jeune homme se présente pour louer la maison de ses parents décédés, elle décide de lui donner le rôle qu’elle a joué face à son père. Elle écrit donc la vie d’Alexandre qui incarne celle qu’elle a été, dans le roman il deviendrait le fils de Roger son père. Ainsi Alexandre Esse deviendrait Alexandre SaintClaes (d’après le nom de son ami Xavier Claessens), fils de Roger Saintclaes, sculpteur et peintre, père d’Aline Esse. Ce nouveau roman s’inspire donc directement de la vie qu’elle a menée auprès de son père et de son ami, autre sculpteur, Xavier Claessens. Peu à peu le roman prend forme, Aline se rapproche de plus en plus de son locataire qui s’implique de plus en plus, lui aussi, dans la construction du personnage qu’il est censé incarner dans le roman au point de jouer un véritable rôle dans l’histoire mise en abyme par Aline. La fiction se construisant au fur et à mesure de leurs rencontres et des compléments apportés par la sœur adoptive d’Aline, Hyang Su, une jeune femme retournée en Corée pour y apprendre l’art de la laque. Dans le roman, elle apparaît sous les traits de Jinhwa qui aurait eu une relation avec Roger. L’histoire familiale et la fiction s’interpénètrent de plus jusqu’au jour où Alexandre disparaît…
Alors commence le roman que nous lisons, au moment où Aline Esse est interrogée par la police après la disparition de celui à qui elle loue la maison de ses parents. Il s’appelait lui aussi Esse, Alexandre Esse, il était enseignant avec des velléités artistiques, elle l’avait accueilli avec plaisir, car elle avait un penchant pour la sculpture que son père lui avait fait découvrir quand elle était encore enfant. Alexandre était arrivé juste comme, devant sa feuille désespérément blanche, elle essayait de mûrir un nouveau roman. L’interrogatoire se poursuit sous la forme d’un huis clos qui m’a rappelé un certain film portant cette expression comme titre. Elle n’a rien à dire et pourtant le policier, qui semble tout savoir de sa personne et de sa vie, ne la lâche pas. Il pense qu’elle a joué un rôle dans la disparition d’Alexandre Esse, le vrai.
Le roman d’Annie Préaux est un véritable exercice littéraire, une mise en abyme de l’histoire de Roger Claessens et de son fils Alexandre dans la vraie vie d’Aline et de son père et de quelques autres protagonistes de la fiction. Les personnages de cette fiction s’identifient de plus en plus à ceux qu’ils incarnent Hyang Su, devenue Lilli Esse, ressemble de plus en plus à Jinhwa, Alexandre Esse s’incarne de plus en plus dans la vie d’Alexandre Claessens au point de vouloir devenir le successeur artistique de Roger Claessens incarnation littéraire de Roger Esse. Les deux histoires se confondent de plus en plus, les personnages semblent naviguer d’une histoire à l’autre annihilant ainsi le temps qui les sépare pour mieux se confondre dans une seule et même histoire garante d’un temps stable et immuable et des valeurs que représentent la fiction et ceux qui l’ont inspirée.
Ce roman qu’il faut lire avec une grande attention, pour ne pas perdre les protagonistes au cours de leur pérégrination entre les deux histoires, est aussi une aventure dans le monde de la sculpture, de la peinture sur encre, de la laque en Belgique et en Corée. En le lisant, j’ai pensé à ce magnifique livre illustré de Mekeyong Lee dans lequel elle représente dans des peintures à l’encre « Les petites épiceries de mon enfance ». C’est aussi une réflexion sur l’inspiration et la création littéraire et sur la notion de temps dans le récit. Un bel exercice de funambulisme littéraire !
Denis Billamboz, mesimpressionsdelecture.unblog et critiqueslibres.com


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« Je n’ai jamais écrit de polar. »
Le roman d’Annie Préaux s’ouvre sur cette déclaration de la narratrice… soumise à un interrogatoire au sujet de la disparition d’un de ses amis, modèle par ailleurs d’un personnage de roman au cœur du présent récit.
Car Aline, la narratrice, si elle n’a pas écrit de polar, est bien romancière.
Le disparu se nomme Alexandre Esse et son personnage, Alexandre Saintclaes. Comme on l’observe, ils gardent le prénom et bien des attributs en commun.
Les protagonistes de l’action relatée comme de la fiction en train de s’écrire, qui seront étroitement liés, ont souffert sinon d’un manque d’affection d’un défaut d’attention de la part d’un père qui s’est donné la mort. Le père réel comme le père fictif étaient artistes, dans le domaine de la peinture à l’encre sur papier.
La narratrice a une sœur adoptive, Hyang Su, d’origine coréenne, qui va jouer aussi un rôle fondamental.
L’important, c’est faire voir ce qui n’est pas visible, a un jour dit Hyang Su à propos de son travail artistique.
Ce qui est remarquable dans ce roman, ce sont les liens qui se tissent entre les personnages de fiction et les personnages du récit, entre la tradition artistique asiatique, coréenne en particulier, et l’art occidental, tant pour éclaircir les maux intérieurs des protagonistes que pour faire avancer l’intrigue.
Autre particularité, une partie de l’action se déroule durant la pandémie de Covid, pour preuve que la vie, les affects, les rencontres ont continué à circuler pendant cette période mondiale inédite.
Un beau roman, le huitième d’Annie Préaux, qui épouse la philosophie du kakemono, laissant bien des choses non dites, non détourées mais livrant suffisamment d’indices, de signes, de correspondances au lecteur qui peut, dès lors, les faire résonner avec son propre vécu pour dénouer des liens intérieurs, respirer mieux, ouvrir son horizon, voyager d’un continent à l’autre de sa géographie intérieure.
Kinbote, critiqueslibres.com


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Une écrivaine en panne dans son nouveau roman, séparée de sa soeur adoptive repartie en Corée, son pays d’origine, isolée par le confinement et diminuée par la maladie, trouve quelques idées dans la disparition du locataire de la maison héritée des parents décédés. Mais son inspiration est brouillonne, elle saute par-dessus les barrières qui séparent fiction et réalité et se prend les pieds au passage.
Pierre Maury, Le Soir.







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